A quel point le conservatisme fait-il partie intégrante de l'histoire québécoise au XXe siècle ? Généralement, la tendance a été de présenter le Québec comme étant, sur le plan des idéologies politiques, radicalement différent des autres collectivités en Amérique du Nord. Cela serait vrai surtout à partir des années 1960 lorsque la droite et le conservatisme sont largement discalifiés au profit de courants politiques proches de la social-démocratie et de la gauche.
Or, une telle vision des choses, si elle n'est pas totalement fausse, ne parvient pas à bien rendre compte de toute la richesse qui marque l'évolution politique et intellectuelle du Québec. Celle-ci est plus complexe que ne le laisse entendre cette façon de voir dans la mesure où le conservatisme n'est pas présent seulement dans la première moitié du XXe siècle. En effet, après avoir examiné le conservatisme canadien-français, l'auteur affirme qu'il existe aussi un « conservatisme tranquille » qui fait sentir sa présence après les années 1960, bien que ce soit sous une forme différente et avec une moindre intensité. En défendant la thèse voulant que le conservatisme traverse l'histoire du dernier siècle québécois jusqu'à aujourd'hui, il est ainsi montré qu'il n'est pas seulement un résidu idéologique présent au sein de courants intellectuels marginaux. Au contraire, le conservatisme constitue bien une donnée incontournable de l'histoire politique québécoise.
A quel point le conservatisme fait-il partie intégrante de l'histoire québécoise au XXe siècle ? Généralement, la tendance a été de présenter le Québec comme étant, sur le plan des idéologies politiques, radicalement différent des autres collectivités en Amérique du Nord. Cela serait vrai surtout à partir des années 1960 lorsque la droite et le conservatisme sont largement discalifiés au profit de courants politiques proches de la social-démocratie et de la gauche.
Or, une telle vision des choses, si elle n'est pas totalement fausse, ne parvient pas à bien rendre compte de toute la richesse qui marque l'évolution politique et intellectuelle du Québec. Celle-ci est plus complexe que ne le laisse entendre cette façon de voir dans la mesure où le conservatisme n'est pas présent seulement dans la première moitié du XXe siècle. En effet, après avoir examiné le conservatisme canadien-français, l'auteur affirme qu'il existe aussi un « conservatisme tranquille » qui fait sentir sa présence après les années 1960, bien que ce soit sous une forme différente et avec une moindre intensité. En défendant la thèse voulant que le conservatisme traverse l'histoire du dernier siècle québécois jusqu'à aujourd'hui, il est ainsi montré qu'il n'est pas seulement un résidu idéologique présent au sein de courants intellectuels marginaux. Au contraire, le conservatisme constitue bien une donnée incontournable de l'histoire politique québécoise.