La crise identitaire que traversent présentement plusieurs pays occidentaux se dresse comme un mur complètement opaque entre leurs citoyens et les problèmes globaux auxquels ils devront très, très bientôt faire face.
Le dernier visage de la haine est un court essai qui s'interroge sur l'identité et sur l'usage qu'en font les différentes minorités raciales, culturelles, sexuelles, économiques qui forment la nouvelle mosaïque citoyenne.
Il s'agit d'un manifeste à caractère sociologique portant sur la véritable guerre identitaire qui marque notre époque – une ère où tous les prétextes sont bons, semble-t-il, pour voir en son voisin un ennemi plutôt qu'un frère, pour dénigrer, pour diviser, pour isoler au nom de la religion, de la couleur de peau, des moeurs ou de la sexualité.
En plus de livrer une analyse approfondie du concept d'identité et de son impact sur les sociétés occidentales, cet essai propose une vision nouvelle et unificatrice où sont possibles la compassion, l'ouverture et l'entraide qui vont, sans aucun doute, se montrer nécessaires à la résolution des crises sociales, politiques et environnementales auxquelles devront faire face les prochaines générations.