Au Québec, toutes les quatre-vingts secondes, une personne a besoin de sang. Qu’ils soient destinés à soigner la leucémie d’un enfant ou à sauver la vie d’un accidenté de la route, tous les produits sanguins sont issus de collectes qui reposent sur la bonne volonté des donneurs. Le Québec profite de l’une des meilleures réserves de sang en Amérique du Nord, compte tenu de sa population. Malgré tout, il est absolument essentiel de susciter constamment de nouvelles vocations de donneur au sein de la population. Qu’est-ce qui motive les citoyens à donner du sang ? Dans le présent ouvrage, nous soutenons que de nombreuses motivations sociales, culturelles, personnelles et institutionnelles expliquent pourquoi des citoyens développent et maintiennent une pratique de don de sang à long terme.
Depuis 2008, la Chaire de recherche sur les aspects sociaux du don de sang (INRS) formée d’anthropologues, de sociologues et de géographes a entrepris la réalisation d’un vaste programme de recherche. Cet ouvrage vise à rendre compte des résultats issus de cinq recherches distinctes : le don de sang dans les communautés ethnoculturelles à Montréal, la comparaison entre l’engagement de jeunes donneurs de sang et de jeunes militants, la transmission des valeurs d’altruisme au sein de la famille, le don de sang selon les milieux de vie et la géographie du don de sang au Québec.
L’étude des aspects sociaux du don de sang offre l’occasion d’aborder de nombreuses questions fondamentales dans les sciences sociales : les rapports entre culture et science, les débats entre altruisme et égoïsme, l’importance des solidarités sociales, les représentations symboliques et religieuses du corps, la transmission au sein des familles, les rituels de passage à l’âge adulte, la question de l’appartenance au milieu de vie, les différences entre milieux urbains et ruraux, les rapports entre majorité et minorités ethniques. Tout se passe comme si l’étude des aspects sociaux du don de sang était un prétexte à rendre compte de l’état des rapports sociaux actuels, dans de multiples dimensions.
Au Québec, toutes les quatre-vingts secondes, une personne a besoin de sang. Qu’ils soient destinés à soigner la leucémie d’un enfant ou à sauver la vie d’un accidenté de la route, tous les produits sanguins sont issus de collectes qui reposent sur la bonne volonté des donneurs. Le Québec profite de l’une des meilleures réserves de sang en Amérique du Nord, compte tenu de sa population. Malgré tout, il est absolument essentiel de susciter constamment de nouvelles vocations de donneur au sein de la population. Qu’est-ce qui motive les citoyens à donner du sang ? Dans le présent ouvrage, nous soutenons que de nombreuses motivations sociales, culturelles, personnelles et institutionnelles expliquent pourquoi des citoyens développent et maintiennent une pratique de don de sang à long terme.
Depuis 2008, la Chaire de recherche sur les aspects sociaux du don de sang (INRS) formée d’anthropologues, de sociologues et de géographes a entrepris la réalisation d’un vaste programme de recherche. Cet ouvrage vise à rendre compte des résultats issus de cinq recherches distinctes : le don de sang dans les communautés ethnoculturelles à Montréal, la comparaison entre l’engagement de jeunes donneurs de sang et de jeunes militants, la transmission des valeurs d’altruisme au sein de la famille, le don de sang selon les milieux de vie et la géographie du don de sang au Québec.
L’étude des aspects sociaux du don de sang offre l’occasion d’aborder de nombreuses questions fondamentales dans les sciences sociales : les rapports entre culture et science, les débats entre altruisme et égoïsme, l’importance des solidarités sociales, les représentations symboliques et religieuses du corps, la transmission au sein des familles, les rituels de passage à l’âge adulte, la question de l’appartenance au milieu de vie, les différences entre milieux urbains et ruraux, les rapports entre majorité et minorités ethniques. Tout se passe comme si l’étude des aspects sociaux du don de sang était un prétexte à rendre compte de l’état des rapports sociaux actuels, dans de multiples dimensions.