- D'où venez-vous? A quelques jours de son 84e anniversaire, Marguerite a encore du mal à répondre à cette question qui la hante depuis la chute de l'Allemangne nazie. Exilée et errant à travers le monde, laissant ses parents à Berlin, Marguerite sait qu'elle a porté l'uniforme nazi pendant son adolescence sans trop savoir ce qu'il signifiait.
La vieille dame cherche dans les replis de sa mémoire. Pourtant, elle ne se voit pas habillée de l'uniforme de la jeunesse hitlérienne. Une image persiste. Une scène jaillit du fond de son inconscient. Elle est à la campagne. C'est l'automne. Au bout d'un champ qui n'a pas été labouré elle voit un groupe de femmes en vêtements rayés noirs et blancs, avec le Judenstern, l'étoile de David. Quand était-ce? Où était-ce? Que faisait-elle là? Avec qui était-elle? Pourtait-elle l'uniforme? Le souvenir reste imprécis. Rien que l'image d'un champ vide, avec, au loin, contre une rangée d'arbres, ces femmes détenues. Des chiens. Des hommes armés. Et elle, frappée d'horreur, interdite de peur. En train de se détourner, de s'éclipser, de fuir.
Ces souvenirs douloureux juxtaposés à la vie et à l'amour qu'elle partage avec ses enfants et sa famille à travers le monde et au Canada, à la honte, qui la fait fuir, et à son sens d'appartenance, telles les racines du figuier qu'elle fait pousser sur le toit de son immeuble, composent l'univers de cet être qui a toujours su rêver.
- D'où venez-vous? A quelques jours de son 84e anniversaire, Marguerite a encore du mal à répondre à cette question qui la hante depuis la chute de l'Allemangne nazie. Exilée et errant à travers le monde, laissant ses parents à Berlin, Marguerite sait qu'elle a porté l'uniforme nazi pendant son adolescence sans trop savoir ce qu'il signifiait.
La vieille dame cherche dans les replis de sa mémoire. Pourtant, elle ne se voit pas habillée de l'uniforme de la jeunesse hitlérienne. Une image persiste. Une scène jaillit du fond de son inconscient. Elle est à la campagne. C'est l'automne. Au bout d'un champ qui n'a pas été labouré elle voit un groupe de femmes en vêtements rayés noirs et blancs, avec le Judenstern, l'étoile de David. Quand était-ce? Où était-ce? Que faisait-elle là? Avec qui était-elle? Pourtait-elle l'uniforme? Le souvenir reste imprécis. Rien que l'image d'un champ vide, avec, au loin, contre une rangée d'arbres, ces femmes détenues. Des chiens. Des hommes armés. Et elle, frappée d'horreur, interdite de peur. En train de se détourner, de s'éclipser, de fuir.
Ces souvenirs douloureux juxtaposés à la vie et à l'amour qu'elle partage avec ses enfants et sa famille à travers le monde et au Canada, à la honte, qui la fait fuir, et à son sens d'appartenance, telles les racines du figuier qu'elle fait pousser sur le toit de son immeuble, composent l'univers de cet être qui a toujours su rêver.
- D'où venez-vous? A quelques jours de son 84e anniversaire, Marguerite a encore du mal à répondre à cette question qui la hante depuis la chute de l'Allemangne nazie. Exilée et errant à travers le monde, laissant ses parents à Berlin, Marguerite sait qu'elle a porté l'uniforme nazi pendant son adolescence sans trop savoir ce qu'il signifiait.
La vieille dame cherche dans les replis de sa mémoire. Pourtant, elle ne se voit pas habillée de l'uniforme de la jeunesse hitlérienne. Une image persiste. Une scène jaillit du fond de son inconscient. Elle est à la campagne. C'est l'automne. Au bout d'un champ qui n'a pas été labouré elle voit un groupe de femmes en vêtements rayés noirs et blancs, avec le Judenstern, l'étoile de David. Quand était-ce? Où était-ce? Que faisait-elle là? Avec qui était-elle? Pourtait-elle l'uniforme? Le souvenir reste imprécis. Rien que l'image d'un champ vide, avec, au loin, contre une rangée d'arbres, ces femmes détenues. Des chiens. Des hommes armés. Et elle, frappée d'horreur, interdite de peur. En train de se détourner, de s'éclipser, de fuir.
Ces souvenirs douloureux juxtaposés à la vie et à l'amour qu'elle partage avec ses enfants et sa famille à travers le monde et au Canada, à la honte, qui la fait fuir, et à son sens d'appartenance, telles les racines du figuier qu'elle fait pousser sur le toit de son immeuble, composent l'univers de cet être qui a toujours su rêver.
- D'où venez-vous? A quelques jours de son 84e anniversaire, Marguerite a encore du mal à répondre à cette question qui la hante depuis la chute de l'Allemangne nazie. Exilée et errant à travers le monde, laissant ses parents à Berlin, Marguerite sait qu'elle a porté l'uniforme nazi pendant son adolescence sans trop savoir ce qu'il signifiait.
La vieille dame cherche dans les replis de sa mémoire. Pourtant, elle ne se voit pas habillée de l'uniforme de la jeunesse hitlérienne. Une image persiste. Une scène jaillit du fond de son inconscient. Elle est à la campagne. C'est l'automne. Au bout d'un champ qui n'a pas été labouré elle voit un groupe de femmes en vêtements rayés noirs et blancs, avec le Judenstern, l'étoile de David. Quand était-ce? Où était-ce? Que faisait-elle là? Avec qui était-elle? Pourtait-elle l'uniforme? Le souvenir reste imprécis. Rien que l'image d'un champ vide, avec, au loin, contre une rangée d'arbres, ces femmes détenues. Des chiens. Des hommes armés. Et elle, frappée d'horreur, interdite de peur. En train de se détourner, de s'éclipser, de fuir.
Ces souvenirs douloureux juxtaposés à la vie et à l'amour qu'elle partage avec ses enfants et sa famille à travers le monde et au Canada, à la honte, qui la fait fuir, et à son sens d'appartenance, telles les racines du figuier qu'elle fait pousser sur le toit de son immeuble, composent l'univers de cet être qui a toujours su rêver.