Entre les deux guerres mondiales, la modernité, dont les prémices remontent à la fin du dix-neuvième siècle, prend définitivement le pas sur la tradition dans la société juive. Les hommes désertent les synagogues, les femmes s'habillent à la mode, les jeunes se politisent. Ecrivains et poètes ont crié l'horreur des pogroms et des guerres, ils ont surtout parlé des hommes, dont ces bouleversements transformaient la façon de vivre, d'agir, d'aimer. Véritable subjectivité de l'histoire, la littérature yiddish nous fait assister à la naissance d'une double culture : cet équilibre instable entre tradition et modernité, fondement de l'identité juive moderne.
Entre les deux guerres mondiales, la modernité, dont les prémices remontent à la fin du dix-neuvième siècle, prend définitivement le pas sur la tradition dans la société juive. Les hommes désertent les synagogues, les femmes s'habillent à la mode, les jeunes se politisent. Ecrivains et poètes ont crié l'horreur des pogroms et des guerres, ils ont surtout parlé des hommes, dont ces bouleversements transformaient la façon de vivre, d'agir, d'aimer. Véritable subjectivité de l'histoire, la littérature yiddish nous fait assister à la naissance d'une double culture : cet équilibre instable entre tradition et modernité, fondement de l'identité juive moderne.