Peu de temps avant sa mort, au Pacific Music Festival de Sapporo (Japon), Léonard Bernstein fait son dernier discours public : « Ma décision est prise : toute l’énergie et le temps que le Seigneur me donne, je veux le consacrer à l’Éducation. Partager le mieux possible avec les jeunes – même les très jeunes – tout ce que je peux échanger sur la musique, l’art, les liens entre l’art et la vie, sur la quête de soi et de la compréhension qu’on peut avoir de soi-même.»
Leonard Bernstein aura dirigé dans plusieurs villes d’Amérique, d’Europe et d’Asie, même à Montréal en 1944 et 1945. Il fut aussi très présent à la télévision pour animer des programmes musicaux à caractère pédagogique. Le célèbre compositeur de West Side Story touchait alors à toutes les sortes de musiques, populaires et savantes, à toutes les dimensions de la réalité musicale, techniques, esthétiques ou socioculturelles. On aurait dit un individu protéiforme, à l’image de Civa, ce dieu hindou aux multiples bras : compositeur, interprète, chef d’orchestre et pianiste, scénariste, animateur et, pourrait-on dire, crooner. Par-dessus tout, Léonard Bernstein se distingue, dans son œuvre télévisuelle , comme un magnifique communicateur, un professeur qui sait éblouir et enflammer ses étudiants et le grand public. C est un bonheur de revisiter, durant sa période américaine (1950 et 1960 ), les série Omnibus, Linciln Presents ou Young People’s, sans oublier sa production européenne (de 1970 à 1990 ), surtout avec l’Orchestre philharmonique de Vienne. Chaque fois, j’ai été frappé par l’intensité et la grande émotion avec laquelle Leonard Bernstein a parlé de la musique et des professeurs.
À l’aide de documents d’archives et pour souligner le vingtième anniversaire de sa mort ( il est décédé le 14 octobre 1990 à New-York ), j’ai voulu rendre hommage au musicien pédagogue et analyser une large part de ce corpus vidéographique qui est l’un des plus abondant et des plus fascinants pour qui s’intéresse à la dimension populaire et universelle de la musique.
Peu de temps avant sa mort, au Pacific Music Festival de Sapporo (Japon), Léonard Bernstein fait son dernier discours public : « Ma décision est prise : toute l’énergie et le temps que le Seigneur me donne, je veux le consacrer à l’Éducation. Partager le mieux possible avec les jeunes – même les très jeunes – tout ce que je peux échanger sur la musique, l’art, les liens entre l’art et la vie, sur la quête de soi et de la compréhension qu’on peut avoir de soi-même.»
Leonard Bernstein aura dirigé dans plusieurs villes d’Amérique, d’Europe et d’Asie, même à Montréal en 1944 et 1945. Il fut aussi très présent à la télévision pour animer des programmes musicaux à caractère pédagogique. Le célèbre compositeur de West Side Story touchait alors à toutes les sortes de musiques, populaires et savantes, à toutes les dimensions de la réalité musicale, techniques, esthétiques ou socioculturelles. On aurait dit un individu protéiforme, à l’image de Civa, ce dieu hindou aux multiples bras : compositeur, interprète, chef d’orchestre et pianiste, scénariste, animateur et, pourrait-on dire, crooner. Par-dessus tout, Léonard Bernstein se distingue, dans son œuvre télévisuelle , comme un magnifique communicateur, un professeur qui sait éblouir et enflammer ses étudiants et le grand public. C est un bonheur de revisiter, durant sa période américaine (1950 et 1960 ), les série Omnibus, Linciln Presents ou Young People’s, sans oublier sa production européenne (de 1970 à 1990 ), surtout avec l’Orchestre philharmonique de Vienne. Chaque fois, j’ai été frappé par l’intensité et la grande émotion avec laquelle Leonard Bernstein a parlé de la musique et des professeurs.
À l’aide de documents d’archives et pour souligner le vingtième anniversaire de sa mort ( il est décédé le 14 octobre 1990 à New-York ), j’ai voulu rendre hommage au musicien pédagogue et analyser une large part de ce corpus vidéographique qui est l’un des plus abondant et des plus fascinants pour qui s’intéresse à la dimension populaire et universelle de la musique.