Roman. «Quand, pendant l'été 1945, l'auteur assista au retour des déportés, ce n'est pas l'envie d'écrire, c'est l'envie de hurler qui lui fit composer Les Armes de la nuit. Et quand, cinq ans plus tard, sous le titre de La Puissance du jour, il entreprit d'en écrire la suite, c'est (comme il le fait dire à son héros) parce qu'il lui fallut constater avec horreur et angoisse que "le monde des hommes n'a pas compris encore le danger qu'il a couru". Que ce danger subsiste. Et que celui qui a la chance d'être tant soit peu écouté n'a pas de plus pressant devoir que de tenter de se faire entendre.». Vercors. Préface de Pierre Daix.