Ce livre retrace l’évolution de la conception de la violence dans la pensée d’Albert Camus, depuis ses premières oeuvres littéraires jusqu’à la publication de L’Homme révolté. La violence est, pour Camus, à la fois inévitable et injustifiable. Elle constitue une rupture du lien de solidarité qui unit les êtres humains dans une même condition. Toutefois, Camus croit qu’une morale est nécessaire pour contrer la violence. Il identifie une valeur fondamentale, la dignité humaine, sur laquelle repose sa morale. Autrui, qui exige inconditionnellement le respect, devient une limite indépassable. Camus, en fait, refuse la justification de la violence par la supposée noblesse des fins. C’est le sens de son combat contre le terrorisme en Algérie.
Ce livre retrace l’évolution de la conception de la violence dans la pensée d’Albert Camus, depuis ses premières oeuvres littéraires jusqu’à la publication de L’Homme révolté. La violence est, pour Camus, à la fois inévitable et injustifiable. Elle constitue une rupture du lien de solidarité qui unit les êtres humains dans une même condition. Toutefois, Camus croit qu’une morale est nécessaire pour contrer la violence. Il identifie une valeur fondamentale, la dignité humaine, sur laquelle repose sa morale. Autrui, qui exige inconditionnellement le respect, devient une limite indépassable. Camus, en fait, refuse la justification de la violence par la supposée noblesse des fins. C’est le sens de son combat contre le terrorisme en Algérie.