«Homme blanc, cinquante ans, cherche porte-parole pour parler en son nom» : c’est l’annonce publiée par un homme qui va bientôt perdre sa langue, il souffre d’un cancer et on doit la lui amputer. Qu’arrive-t-il quand on perd sa langue ? Comment compenser sa perte, se faire comprendre? La langue maternelle peut-elle se muer en langue étrangère ?
Entre la voix et la parole, la langue et le langage, le narrateur finira par apaiser ses tourments tant linguaux que langagiers. Tour à tour grinçant, drôle et poignant, à la manière du théâtre d’Eugène Ionesco ou des contes de Jacques Ferron, ce roman fait vivre certaines questions brûlantes de l’heure en les transposant sur le plan allégorique.