Depuis 1975, date de la dépénalisation partielle de l'interruption volontaire de grossesse, le nombre d'avortements en France n'a jamais diminué, environ 200 000 par an, alors que le recours à la contraception n'a cessé de progresser. Pourquoi ? Devenue maîtresse de la contraception, de la procréation, de l'éducation, la femme a, dans la douleur et par le sang versé, conquis au long des siècles une liberté qui va bien au-delà de la dissociation entre sexualité et maternité.
Depuis 1975, date de la dépénalisation partielle de l'interruption volontaire de grossesse, le nombre d'avortements en France n'a jamais diminué, environ 200 000 par an, alors que le recours à la contraception n'a cessé de progresser. Pourquoi ? Devenue maîtresse de la contraception, de la procréation, de l'éducation, la femme a, dans la douleur et par le sang versé, conquis au long des siècles une liberté qui va bien au-delà de la dissociation entre sexualité et maternité.