« Maman a la peau d'un singe ». Dérouler ce que contient cette phrase
d'Enfance et l'étendre sur l'ensemble de l'oeuvre de Nathalie Sarraute, c'est
montrer comment la mise à mal de la peau de maman et de ses substituts
parfois méconnaissables conduit l'auteur à détruire inlassablement le
personnage, la personne et l'identité individuelle. La peau de maman est d'abord un lieu, interface où se produisent les échanges blessants entre le dehors et le dedans. C'est aussi une substance dorée et veloutée que contredisent cruellement ses paroles pétrifiantes.
« Maman a la peau d'un singe ». Dérouler ce que contient cette phrase
d'Enfance et l'étendre sur l'ensemble de l'oeuvre de Nathalie Sarraute, c'est
montrer comment la mise à mal de la peau de maman et de ses substituts
parfois méconnaissables conduit l'auteur à détruire inlassablement le
personnage, la personne et l'identité individuelle. La peau de maman est d'abord un lieu, interface où se produisent les échanges blessants entre le dehors et le dedans. C'est aussi une substance dorée et veloutée que contredisent cruellement ses paroles pétrifiantes.