Depuis des temps reculés, la femme a souvent été la seule détentrice de nombreux savoirs ancestraux, qu'elle léguait ensuite dans l'ombre des familles ou des proches connaissances partageant le secret, faisant ainsi perdurer des connaissances loin des regards indiscrets. Anne Osmont, grande par sa surconscience, a su enrichir le XXe siècle de ces reliques du passé. Elle a offert au monde l'ouvrage incontournable que vous tenez entre vos mains, dans lequel elle accompagne le lecteur et le promène dans le jardin fleuri de la tradition, dans les bosquets ombreux de la Belle Endormie. « Chaque fleur, dit Paracelse, est une étoile sur terre ; chaque étoile, une fleur au ciel ; et chaque homme, ici-bas, est doué de son étoile. » Chacun de nous possédera donc « sa fleur », symbole constellé de cette bipolarisation magnétique, qui scelle hermétiquement et signe le pacte d'harmonie entre le monde d'en haut et le monde d'en bas. Connaître les simples, c'est connaître l'univers, et chacun peut y parvenir à la mesure de sa simplicité. « Simplex », du latin, engendre le mot « simple », se traduit aussi par « pur » et « absolu ». Ainsi, se servir des simples pour combattre le mal, c'est accomplir l'acte essentiel, l'acte du médiateur, entre les mains duquel la substance accède au grade de remède, par l'accord vibratoire qu'elle suscite entre le ciel et l'homme...