ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?
Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d'entendre la petite phrase qui, à elle seule, peut faire basculer une vie : «Où cours-tu ?». Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier. Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous.. «Où cours-tu ?». Si au contraire nous faisions halte - ou volte-face -, alors se révélerait l'inattendu : ce que depuis toujours nous recherchons dehors veut naître en nous.. C. S..