"Bougnoule, niakoué, raton, youpin/crouillat, gringo, rasta, ricain" chante un Jacques Dutronc désabusé, dans l'Hymne à l'Amour. Autant de termes, de violences langagières, susceptibles d'un traitement pénal. Juristes, linguistes, historiens du droit, psychanalystes et spécialistes de littérature confrontent ici leurs analyses. Si l'approche juridique privilégie la définition de catégories aux frontières parfois ténues (outrage, injure, blasphème, diffamation), les approches linguistique et littéraire interrogent la production du sens en contexte et les effets de réception de ces paroles qui font acte.
"Bougnoule, niakoué, raton, youpin/crouillat, gringo, rasta, ricain" chante un Jacques Dutronc désabusé, dans l'Hymne à l'Amour. Autant de termes, de violences langagières, susceptibles d'un traitement pénal. Juristes, linguistes, historiens du droit, psychanalystes et spécialistes de littérature confrontent ici leurs analyses. Si l'approche juridique privilégie la définition de catégories aux frontières parfois ténues (outrage, injure, blasphème, diffamation), les approches linguistique et littéraire interrogent la production du sens en contexte et les effets de réception de ces paroles qui font acte.