Il faut mettre en avant une philosophie du jugement, ou encore mieux : une philosophie du droit. Nous avons besoin d’une telle philosophie du jugement, comme nous avons besoin que les co-sociétaire investissent l’espace public avec leurs jugement pour assurer la direction de notre modernité juridique. Loin du nouveau goût des obscurantistes contemporains qui renoncent et qui vilipendent tout jugement dans l’espace public, il faut plutôt dire : Jugez-vous les uns et les autres. Juger en toute autonomie, autant individuelle que politique, les arguments et les raisons qui s’exposent à votre jugement public et juridique, n’est qu’en attente de légitimé et de légalité