Du fils héritier d'un empire à l'homme providentiel
Pierre Karl Péladeau, candidat à la direction du Parti Québécois, soulève les passions. Sa profession de foi indépendantiste, le poing en l'air, a rallumé la flamme chez de nombreux nationalistes, qui le voient comme « l'homme providentiel », apte à mener le Québec à l'indépendance nationale.
Pour de nombreux syndicalistes et progressistes, PKP porte la tache indélébile des multiples lock-out décrétés dans ses entreprises et son nom figure dans le groupe de tête du palmarès des pires patrons du Québec.
Pour ses supporteurs, PKP est un bâtisseur, doté d'un sens des affaires remarquable, doublé d'un esprit visionnaire, dont l'empire médiatique et culturel constitue une des plus belles réussites du Québec Inc.
Pour ses détracteurs, il était un patron aux interventions incessantes dans les salles de presse de ses médias et son ombre, qui plane toujours sur le milieu culturel et de l'information, intimide au point qu'il incite à l'autocensure.
Au-delà des clichés, des perceptions et des commérages, nous sommes allé aux faits. Notre avons revu l'histoire de l'édification de l'empire Québecor, ses bons coups, ses échecs, ses défis actuels, les démêlés de PKP avec le Premier ministre Charest, ses accointances avec le Parti Québécois dans l'affaire de l'amphithéâtre de Québec, et la promotion par ses médias de la CAQ de François Legault.
Notre recherche nous a entraîné dans les arcanes du pouvoir à Québec et à Ottawa. Que serait Québecor sans l'intervention de la Caisse de dépôt et placement, laquelle a permis l'acquisition de Vidéotron qui demeure la vache à lait de l'entreprise? Que dire des interventions stratégiques de Brian Mulroney, vieil ami de la famille Péladeau et aujourd'hui président du conseil de Québecor, auprès du Premier ministre Stephen Harper?
Malgré l'indiscutable bonne volonté indépendantiste de PKP, son passé d'affaires risque de peser plus lourd dans la balance que l'indépendance.
Du fils héritier d'un empire à l'homme providentiel
Pierre Karl Péladeau, candidat à la direction du Parti Québécois, soulève les passions. Sa profession de foi indépendantiste, le poing en l'air, a rallumé la flamme chez de nombreux nationalistes, qui le voient comme « l'homme providentiel », apte à mener le Québec à l'indépendance nationale.
Pour de nombreux syndicalistes et progressistes, PKP porte la tache indélébile des multiples lock-out décrétés dans ses entreprises et son nom figure dans le groupe de tête du palmarès des pires patrons du Québec.
Pour ses supporteurs, PKP est un bâtisseur, doté d'un sens des affaires remarquable, doublé d'un esprit visionnaire, dont l'empire médiatique et culturel constitue une des plus belles réussites du Québec Inc.
Pour ses détracteurs, il était un patron aux interventions incessantes dans les salles de presse de ses médias et son ombre, qui plane toujours sur le milieu culturel et de l'information, intimide au point qu'il incite à l'autocensure.
Au-delà des clichés, des perceptions et des commérages, nous sommes allé aux faits. Notre avons revu l'histoire de l'édification de l'empire Québecor, ses bons coups, ses échecs, ses défis actuels, les démêlés de PKP avec le Premier ministre Charest, ses accointances avec le Parti Québécois dans l'affaire de l'amphithéâtre de Québec, et la promotion par ses médias de la CAQ de François Legault.
Notre recherche nous a entraîné dans les arcanes du pouvoir à Québec et à Ottawa. Que serait Québecor sans l'intervention de la Caisse de dépôt et placement, laquelle a permis l'acquisition de Vidéotron qui demeure la vache à lait de l'entreprise? Que dire des interventions stratégiques de Brian Mulroney, vieil ami de la famille Péladeau et aujourd'hui président du conseil de Québecor, auprès du Premier ministre Stephen Harper?
Malgré l'indiscutable bonne volonté indépendantiste de PKP, son passé d'affaires risque de peser plus lourd dans la balance que l'indépendance.