Cette fois-là, j’étais venu absolument tout seul à l’hôpital pour rendre visite à Grand-père. Papa n’avait pas envie de venir souvent. Parce que Grand-père était compliqué. « Ici, je suis en cage, comme un animal ! » rugissait-il.J’ai toujours aimé ça quand Grand-père se mettait en colère. Ça rendait la vie plus passionnante. « On ne pourrait pas sortir Grand-père de là ? » ai-je pensé. C’est comme ça que Gottfrid, aidé de Ronny le boulanger-mécanicien, organise un voyage rocambolesque jusqu’à la maison de la falaise pour retrouver la merveilleuse confiture d’airelles de Grand-mère. Ensemble, ils prennent le large pour cette dernière aventure.