Le 9 septembre 1949, vers 10 h 45 du matin, un DC-3 s’écrase à Sault-au-Cochon, à 64 kilomètres à l’est de Québec, entraînant dans une mort atroce 19 passagers et 4 membres d’équipage. C’est, à ce moment, la troisième plus grande catastrophe aérienne de l’histoire du pays. Ce qui s’apparente à prime abord à un malheureux accident aérien va très vite revêtir un tout autre visage. Une main criminelle, celle du bijoutier Albert Guay, de Québec, qui a assassiné son épouse Rita Morel, en est à l’origine. Ce crime, l’un des plus marquants des annales judiciaires canadiennes, constitue le premier attentat à la bombe de l’histoire de l’aviation civile en Occident et son impact se fera sentir sur le plan international. Un roman et un film, « Le crime d’Ovide Plouffe », en ont été étroitement inspirés. Ce livre fait davantage que raconter une affaire judiciaire. C’est le portrait d’une société, une page d’histoire tragique qu’aucun ouvrage, à ce jour, n’a traité dans son entièreté..