« Je me demande quelles images s’arriment en toi, quelles pages de Ventriloquies tu cornes, quels passages tu soulignes en revenant vers cette correspondance. Si toi aussi, tu réfléchis à ce qui, encore et toujours, demeure « affaire de ventre ». Martine et Catherine sont de celles qui fouillent les béances, là où la douleur, la honte et la colère se tapissent. Elles auscultent et soupèsent les profondeurs d’un ventre immense, féminin et cannibale, qui menace à tout moment d’éclater. Que portons-nous ? Qu’est-ce qui s’incruste durablement dans la chair ? Ce ventre, dans tout ce qu’il abrite et détruit, dissimule aussi des secrets, des présences fantomales qu’il faut continuer de protéger. C’est suivant cette volonté que les textes de Martine et de Catherine donnent à la notion de pesanteur sa forme créatrice, son incarnation défiante. ». Alice Michaud-Lapointe
Chloé Savoie-Bernard
Extrait de la préface.