Le Voyage en Orient est un récit admirablement écrit. On peut croire qu’il sera le plus ancien et sans doute le meilleur des récits de voyage que nous a donnés la littérature d’ici, au XIXe siècle.
Ce journal est signé de Pierre-Gustave Joly, un jeune homme d’affaires français arrivé au Canada en 1827. Devenu seigneur de Lotbinière par son mariage, il n’en était pas à son premier voyage lorsqu’en 1839, il partit pour les terres lointaines du Levant.
Cette fois, c’est la grande aventure. Carnet à la main, il visitera la Grèce, aux prises avec une indépendance difficile à vivre. Il ira voir de près les problèmes d’un Empire ottoman en voie de se fracturer. Il testera sa foi de huguenot en parcourant la Terre sainte. Quoi de plus stimulant pour un esprit curieux ?
Ajoutons à cela qu’il trouve une seconde motivation à son voyage : il vient d’entendre parler d’une intervention unique, qu’on n’appelle pas encore la photographie, mais qui en est le premier pas: le daguerréotype. Il s’y intéresse et part avec l’un des premiers équipements fournis par Deguerre. Certaines de ses «vues» seront publiées dès 1842, ce qui fera de lui un pionnier de la photographie et le premier dans l’histoire à avoir photographié le Parthénon d’Athènes.
Tous les historiens de cet art le citent. À leurs yeux, il est un pionnier, mais on ne sait rien de lui. Ils ont peu à dire à son propos, si ce n’est qu’il a inspiré nombre d’illustrateurs de son époque, comme Hector Horeau ou le prolifique David Roberts. La publication du journal et des carnets de terrain que ce praticien de la photographie a laissés servira à combler ce silence.
Le Voyage en Orient est un récit admirablement écrit. On peut croire qu’il sera le plus ancien et sans doute le meilleur des récits de voyage que nous a donnés la littérature d’ici, au XIXe siècle.
Ce journal est signé de Pierre-Gustave Joly, un jeune homme d’affaires français arrivé au Canada en 1827. Devenu seigneur de Lotbinière par son mariage, il n’en était pas à son premier voyage lorsqu’en 1839, il partit pour les terres lointaines du Levant.
Cette fois, c’est la grande aventure. Carnet à la main, il visitera la Grèce, aux prises avec une indépendance difficile à vivre. Il ira voir de près les problèmes d’un Empire ottoman en voie de se fracturer. Il testera sa foi de huguenot en parcourant la Terre sainte. Quoi de plus stimulant pour un esprit curieux ?
Ajoutons à cela qu’il trouve une seconde motivation à son voyage : il vient d’entendre parler d’une intervention unique, qu’on n’appelle pas encore la photographie, mais qui en est le premier pas: le daguerréotype. Il s’y intéresse et part avec l’un des premiers équipements fournis par Deguerre. Certaines de ses «vues» seront publiées dès 1842, ce qui fera de lui un pionnier de la photographie et le premier dans l’histoire à avoir photographié le Parthénon d’Athènes.
Tous les historiens de cet art le citent. À leurs yeux, il est un pionnier, mais on ne sait rien de lui. Ils ont peu à dire à son propos, si ce n’est qu’il a inspiré nombre d’illustrateurs de son époque, comme Hector Horeau ou le prolifique David Roberts. La publication du journal et des carnets de terrain que ce praticien de la photographie a laissés servira à combler ce silence.