Panier
0 produit 0

Mon panier - Commande rapide

Appuyer et déplacer pour zoomer
Passer en survol sur l'image pour zoomer
ISBN9782895372585
ÉditeurVENTS D'OUEST (EUROPE)
Format-
SectionLittérature québécoise
Parution2012-10-31
CollectionAzimuts - Roman

Hommes bleus Les

Par Leblanc, Manon

  • 14,99$ /unité
    • Bookmark and Share
Code
No. fourn.
Format En stock Quantité
(9782895372585)
PDF
0
Description

De son placard fermé, Boris, un petit garçon de quatre ans, écoute sa mère Passe-Velours qui, avant de partir pour toujours, lui raconte des pans de sa vie porteurs de joies. Le dernier souvenir qu’elle dévoile à Boris, et celui qui le hantera tout le reste de sa vie, concerne d’étranges hommes bleus venus quérir sa grand-mère sur son lit de mort. Quand Passe-Velours ouvre la porte du placard pour serrer une dernière fois son fils dans ses bras, elle se sent glaciale comme toujours elle a cru l’être. Elle repousse alors le fruit de ses entrailles, et le renvoie à la noirceur. Boris tente désespérément de lui dire que ce n’est pas elle, mais lui qui est glacé ; seule de la buée sort de sa bouche. Après ce départ dramatique, Boris est gardé par l’ami et proxénète de sa mère. Brac, négligent et asocial, s’occupe de son mieux de cet enfant qui, bloqué dans un placard depuis sa naissance pour permettre à sa mère d’exercer son métier, montre vite des signes de désordre mental. L’enfant mis un jour devant un feu de foyer pour se sécher découvre rapidement en cet élément naturel un allié dans la fonte de ses os qu’il croit gelés; fonte qui, croit-il, une fois complétée, convaincra sa mère de revenir à ses côtés.

De son placard fermé, Boris, un petit garçon de quatre ans, écoute sa mère Passe-Velours qui, avant de partir pour toujours, lui raconte des pans de sa vie porteurs de joies. Le dernier souvenir qu’elle dévoile à Boris, et celui qui le hantera tout le reste de sa vie, concerne d’étranges hommes bleus venus quérir sa grand-mère sur son lit de mort. Quand Passe-Velours ouvre la porte du placard pour serrer une dernière fois son fils dans ses bras, elle se sent glaciale comme toujours elle a cru l’être. Elle repousse alors le fruit de ses entrailles, et le renvoie à la noirceur. Boris tente désespérément de lui dire que ce n’est pas elle, mais lui qui est glacé ; seule de la buée sort de sa bouche. Après ce départ dramatique, Boris est gardé par l’ami et proxénète de sa mère. Brac, négligent et asocial, s’occupe de son mieux de cet enfant qui, bloqué dans un placard depuis sa naissance pour permettre à sa mère d’exercer son métier, montre vite des signes de désordre mental. L’enfant mis un jour devant un feu de foyer pour se sécher découvre rapidement en cet élément naturel un allié dans la fonte de ses os qu’il croit gelés; fonte qui, croit-il, une fois complétée, convaincra sa mère de revenir à ses côtés.

Du même auteur